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Centrafrique: la paix passe par le désarmement des groupes armés et le respect des accords

Bangui 18 juillet 2025–Investir en Centrafrique: Tandis que la République centrafricaine poursuit son difficile chemin vers la stabilité, un consensus émerge parmi les autorités nationales, la société civile et les partenaires internationaux. Il s’agit donc de la paix qui ne pourra s’installer durablement qu’à travers le désarmement effectif des groupes armés et le respect scrupuleux des accords signés.

Ces dernières années, plusieurs traités et engagements ont été conclus entre le gouvernement et les factions armées. Pourtant, sur le terrain, certaines milices continuent d’occuper des zones stratégiques, freinant la mise en œuvre des projets de reconstruction. Les analystes soulignent que le non-respect de ces accords entretient la méfiance et ravive les tensions locales.

« Les accords de paix ne doivent pas rester des mots sur du papier. Ils doivent se traduire par des actes, notamment le dépôt des armes et la réintégration des combattants dans un cadre civil. », souligne, un observateur indépendant souhaitant garder l’anonymat. 

Récemment, suite aux accords de N’Djamena entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés 3R et UPC, des programmes de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) deviennent effectifs et sont en cours dans plusieurs régions,. Ils offrent aux anciens combattants la possibilité de bénéficier de formations professionnelles, de micro-crédits et d’un accompagnement psychologique.

 «J’ai compris que l’avenir de mes enfants ne passait pas par la guerre. Aujourd’hui, je travaille dans l’agriculture et je veux encourager mes anciens compagnons à suivre cette voie. », témoigne un ancien chef de groupe armé 3R lors de la cérémonie du désarment à Kouï.  

Les partenaires internationaux, notamment la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), rappellent que le respect des engagements est la clé pour restaurer la confiance et attirer de nouveaux investissements. 

«Sans sécurité, pas de développement », a résumé un représentant onusien.

La RCA se trouve ainsi à la croisée des chemins. Pour bâtir un avenir pacifique, il faudra un effort collectif, du courage politique et une volonté sincère de tourner la page de la violence. Pour cela, les groupes armés sont appelés à déposer les armes et à respecter leurs engagements. 

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