Centrafrique: la problématique de la gouvernance démocratique, selon Jonas Le Bonheur Mandaba
Bangui 16 mai 2025—Investir en Centrafrique: Tout pouvoir et gouvernement établi par nous est légal, légitime et démocratique. Mais tout autre pouvoir ou gouvernement qui n’émane pas de nous est illégal, illégitime et dictatorial quelque soit sa forme et sa légitimité.
En pensant à cette phrase de l’article 6 de la charte de l’impérialisme, j’ai versé un torrent de larmes. Et en parcourant la vallée de la sagesse, j’ai à juste titre compris que ce ne sont pas les présidents africains qui dirigent le pays mais une force extérieure.
Le dilemme est que, est ce que c’est le peuple qui choisit pour sa gouvernance le locataire du palais de la Renaissance ou ce dernier a juste été établi par quelqu’un d’autre. Si le président est établi alors il va bafouer les droits du peuple et aucun respect pour les droits de l’homme car il a une couverture. Quand il n’est pas soumis aux principes qu’on lui impose, il sera un dictateur pour les organisations internationales ou au contraire tout le monde l’applaudira.
En Centrafrique, des coups d’État s’accroissent à l’exponentiel. Alors la principale raison n’est que l’établissement du président. Tout le monde veut être président.
Si l’on comprend bien, pour être un président démocratique il faut se plier aux exigences imposées et sacrifier son propre pays, sinon on cria dans les médias en parlant d’un régime dictatorial.
Le problème de l’Afrique ne va jamais finir, même si on change milles fois la constitution, l’Afrique restera la même surtout la République Centrafricaine.
On ne nourrit pas un peuple avec de beaux discours, il suffit juste de lui dire la vérité et tout ira mieux. Faute de connaissances mon peuple périt, de ce fait, faute de connaissances la rébellion se multiplie.
Les articles de la charte de l’impérialisme n’ont jamais été appris à l’école, voilà pourquoi les jeunes se jettent dans la barbarie et à dire des bêtises. Il y a certaines vérités qui ne doivent pas être cachées sinon le peuple n’appreciera jamais le régime en place. Les choses doivent changer.
Écrit par Jonas Le Bonheur Mandaba



